mardi, février 23, 2010

Les snobinardises de ponctuation

Depuis un bon moment, je réalise qu'il est plus simple pour tout le monde d'utiliser un langage clair.

Il existe dans le milieu universitaire un snobisme de la virgule. Non seulement de faire appositions par dessus appositions est une mode, mais il faut construire ses phrases, si on est vraiment intelligent, de façon à ne pas se faire comprendre. Comme quoi moins on se fait comprendre, plus les autres sont des ignares. Bref, si on ne comprend rien de l'auteur, ce n'est pas lui qui a un problème d'écriture, c'est le reste de la planète dont le cerveau est très ramolli.

Sur ce sujet, ma mère me disait que si tu as un problème avec tout le monde, alors c'est peut-être que personne d'autre que toi n'a le dit problème. Ça s'appliquerait très bien dans ce cas.

Le fait de s'exprimer clairement, particulièrement sur des sujets complexes, est un art qui démontre une forme d'intelligence. Il est beaucoup plus difficile de se faire comprendre par tout le monde que de ne se faire comprendre par personne.

C'est particulièrement vrai quand on entre dans la littérature pour lire des textes soit disant scientifiques. Dans certains domaines, grand bien vous en fasse. Mais en ressources humaines?

Pourquoi pour quelle autre raison que le snobisme, complexifier le gros bon sens? Pourquoi faire une phrase de 72 mots quand une de 24 aurait bien pu faire l'affaire, sans voler de sens au propos?

Tant de questions sans réponses alors que nos arbres sont en péril et que nous gaspillons du papier en verbillage stérile...

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