lundi, juillet 27, 2009

Et finalement...

Finalement, j’en viens à ma morale personnelle.

Le marketing est beaucoup plus un art et une science que le commun des mortels peut penser. Il ne suffit pas de trouver un repas dans un restaurant bon ou non pour être cuisiner. De la même façon, il ne suffit pas d’avoir une opinion si un pub nous plaît ou sur une façon particulière de faire les choses pour se considérer un professionnel de la communication.

Comme pour la cuisine, il faut ce grain d’art et ce bout de science planifiée plus ce « je ne sais quoi » pour manquer quelques recettes parfois et souvent en venir à des résultats intéressants.

Ma balance connaissance/expérience est probablement quelque part en forte croissance, sinon arrivé au meilleur de ma carrière. Je ne sors plus tout à fait de l’école, mais je suis plus près de mes connaissances et de mon objectivité que les cretons grisonnants qui ne jurent que par l’hebdo régional, parce que le représentant leur paie un repas par semaine.

Comment se fait-il qu’une entreprise qui m’embauche pour mes compétences en marketing de un, s’entête pour me faire faire du marketing old-fashionned (avec, on se souvient, pour explication qu’on ne peut pas calculer le retour sur l’investissement de quelque chose d’un peu plus moderne) et deux, exige que je prenne le reste de mon temps pour des « autres tâches connexes » ridicules. Un technicien ou une secrétaire pourrait aussi bien faire l’affaire et je ne vivrais pas avec la frustration d’être allée à l’école.

Je ne me plains pas « personnellement », il y a plein de gens qui comme moi travaillent pour des entreprises, ou des clients, qui ne les paient non pas pour leur expertise professionnelle, mais bien pour faire ce qu’ils exigent.

Au contraire, ce que j’essaie de dire, c’est que si un client dans une agence passe par ici, un patron qui gère quelqu’un en marketing, ou n’importe quoi du genre…alors qu’il décoince ses fesses, arrête de rêver de coupons et qu’il laisse les professionnels qu’il paie l’aider à conquérir le monde.

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