Mon retour de voyage a été rude. Mais pas nécessairement comme je l'attendais. Tout m'attendait, comme un peu figé dans le temps : le travail, la maison, le conjoint...et les conflits laissés en suspend.
Avant de partir en vacances, un collègue m'avait vraiment exaspéré. Au point de me dire qu'il était certainement temps que je commence à chercher pour un nouveau travail. En même temps, je me prenais à moitié au sérieux. Je me disais que j'étais fatiguée et que j'avais le bord du vase proche...Au retour de vacances, j'étais positive...mais je suis redégringolé de ma montagne de pensées motivantes assez rapidement. Et en plus de devenir exaspérée, j'étais pleine d'appréhension. Je me levais chaque matin avec comme dernière envie celle d'aller travailler. Avec la ferme intention de passer à autre chose. Beaucoup de gens, par maladresse ou par mauvaise foi décident simplement d'accepter de vivre avec des conflits non-ouverts. Certains s'en foutent peut-être? Moi pas.
Pas plus tard qu'hier, je faisais un travail scolaire dont le thème est la proactivité. Une belle claque dans la face pour moi qui rentrait chaque soir avec une histoire d'horreur supplémentaire à raconter à roudoudou, et qui me complaisait à appeler un con un con, sans rien faire de concret. Je cherchais une solution, quoi faire pour faire éclater le conflit? Mais elle ne venait pas...
Et puis désespoir de cause, je me suis assise comme un bon porte-paquet avec ma patronne et j'ai malhabilement vidé mon sac : que je cherchais une autre job parce que j'en avais mon casque de la personne en question, et que j'étais pas le genre à rester malheureuse. La surprise passée, elle m'a dit que ça en resterait pas là et que ça bougerait...
J'aime déjà plus ma job...bizarre hein?
10 on 10 - Août 2014
Il y a 11 ans
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