Sur fond de "la valse" (yann tiersen, trame sonore d'amélie poulain) le froid me pogne au joue, et l'envie de marcher plus vite aussi. C'est en automne que je vis. L'Amélie-mélo s'emballe, il y a tant à faire., outre peinturer au moins une fois l'an une reproduction de la scène du déjeuner en plein air de Renoir.
Et d'ailleurs, ma réflexion, les pieds sur terre, la tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard s'arrête là. net fret sec.
Pour l'être humain fait des choses aussi banales que...peindre le même tableau 12 fois? Pourquoi se vautrer dans des temps fixés par les actes, quasi hors du temps tellement la répétition fait perdre la notion du temps. Pourquoi faire et refaire les mêmes actes, reproduire les mêmes situations dans notre vie, pourquoi réitérer, répéter, recopier, mimétiser. Pourquoi bre, se singer soi-même dans les actes les plus dépourvus de sens, comme dans les plus significatifs.
Pourquoi beurrer une toast de la même façon? pourquoi faire des choix avec les mêmes vieux mécanismes. Pourquoi ne pas s'affranchir de soi-même?
Et puis de là découle la question suivante...comment se renouveller? comment se renouveller soi-même à ses propres sources afin d'être sa propre source d'inspiration pour la création de l'oeuvre de sa vie? comment puiser en soi les forces les plus grandes pour faire résonner tout les accords de ce que l'on orchestre autour de nous?
Voilà pourquoi j'aime l'automne, Amélie Poulain et Yann Tiersen. Tous ensemble réunis ils me donnent l'impression que je tiens le pinceau. non mieux. que je suis la main, le pinceau et la couleur. Tout réunin ensemble, cela me fait rêver de m'auto-diriger pour pouvoir semer autour de moi, pour pouvoir être celle qui gambade, qui abreuve, qui apaise, qui aime profondément. Pour que je puisse être, pour les gens autour de moi, une oeuvre à la fois aussi temporaire et vibrante que l'automne.
10 on 10 - Août 2014
Il y a 11 ans
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