Mon bébé est tellement aimé. Yé !

Hier une grosse boîte pendouillait à ma poignée de porte quand je suis arrivée. Après m’être dit que ce pouvait une livraison douteuse, j’ai pris mon courage à deux mains pour ouvrir la dite boîte.

Quelle surprise, un beau cadeau pour mon bébé – sentez l’ironie dans mon exclamation. Je trouve ça merveilleux de voir qu’il n’est pas encore né, mais il est aimé de beaucoup de monde ce bébé (et dire qu’il n’est pas encore né !) : Pampers, Huggies, Enfamil, Heinz…Si jamais malheur il m’arrive, je me sens en sécurité.

En tant que marketeuse-véreuse, je m’étais inscrite sur quelques sites pour recevoir des échantillons – mea culpa – en me disant au pire, je ne ferai qu’amoindrir le doux profit de ses multinationales en leur faisant m’envoyer des trucs. Je réalise maintenant, qu’il s’agit de produits dont je n’ai vraiment pas besoin, qui m’embarrassent (et même si je décidais de les utiliser, ils m’embarrasseraient encore plusieurs mois) et pour tout dire, je n’ai aucune intention d’utiliser. (bonjour la surconsommation pour ne pas consommer)

Mon bébé est aimé, mais je pense, finalement, qu’il peut l’être sans tout ce beau monde qui en veut déjà à son existence.

Il existe la liste « ne m’appelez plus »…est-ce qu’on pourrait pas mettre sur pied « ne sollicitez pas mon embryon ? ».