Chapitre 4 : Ostello 5 Terres

La grève des trains français nous a fait faire une course digne de Amazing Race. Bref, après des courses des consultations d'horaires et changé 4 fois de train, nous sommes arrivés sains et sauf à Manarola, après 7 heures de route. Nous sommes deux voyageurs accomplis lorsque nous constatons que notre hôtel est "environnemental" recycle, économise l'eau et sert de la bouffe biologique faite en partie a même son jardin et beaucoup de fait main. C'est mieux que nous espérions. Nous prenons une marche dans le village après le souper. Il faut voir ces petites ruelles...et ce village où aucune auto na le droit de circuler. C'est intimidant et dans les rues désertes nous chuchotons quand nous osons parler. C'est un coin de paradis, c'est le moins qu'on puisse dire. Difficile d'écrire combien c'est beau. Même nos photos ne rendent pas la quiétude de l'endroit. Samedi matin, nous chaussons nos souliers pour plus de 9 km de marche en montagne, une marche qui fait le relais entre les 5 villes des 5 Terres. Une marche aussi splendide et spectaculaire que fatiguante à flan de montagne suspendu entre deux mondes. Les sentiers sont abruptes et étroits, mais les vues valent certainement les ampoules et la chaleur...



Ce matin, direction Pise pour prendre la traditionnelle photo. De Pise, nous gardons deux choses. La tour bibelot que le Fabuleux a acheté pour 2 euros et le souvenirs de s'être fait péter dessus trois fois par un vieux chinois qui semblait penser qu'un vent catabbatique en plein Pise n'éveillerait aucun soupçon, mais nous n'avons pas été dupe ni du bruit ni de l'odeur. D'ailleurs, ça nous a permis de comprendre pourquoi beaucoup de jaunes en vacances portent des masques. Nous avons aussi visité Lucca, un village médiéval bien sympathique avec son marché (aux puces) et ses petites rues marchandes. Demain, direction San Gimignano. Ce soir, retour a lauberge de jeunesse ou nous logeons pour la dernière nuit, souper, lavage et dodo pour etre frais et dispo a 7h demain matin.