Autre moment, autre temps. Il n’y a pas si longtemps, tu aurais pesté être seule, viraillant entre les murs, cherchant à qui mieux mieux comment t’entourer. Aurais-tu choisi d’appeler au secours une relation pesante ou chambranlante, une que tu ne désirais pas vraiment, mais qui brisais ce silence. C’était suffisant.
À cet instant, assise, tu te délectes des arômes de ton café. Tu ne fais rien, la journée t’appartient. Ni obligations, ni conversations et cela te convient. As-tu la prétention de t’auto-divertir? Non, peut être seulement le souci de ne plus t’obliger à ce qui ne te l’es pas.
Le café est bon, le moment est bon.
Comment est-ce que les couleurs ont changé?
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