dimanche, septembre 17, 2006

Le Pardon

Hier, je ne sais plus où j’ai lu, où j’ai entendu…on entend et voit tellement de chose sur Dawson ces temps-ci, qu’il devient difficile de se souvenir de la source.

Les parents du tueur ont fourni leurs excuses publiquement. Qui a répondu à ses excuses en disant qu’elles ne devaient pas être acceptés, car les parents étaient directement responsables? Je ne sais plus, même si c’était empli de colère, je ne sais pas si ce n’était pas mesquin.

Le sort des victimes est tristes. Les blessés, la décédée, les instables. Profondément tristre.

La petite qui est décédée laisse derrière elle une famille qui la pleure, mais qui peut en avoir un souvenir vierge, blanc ou rose, un souvenir immaculé bordé de nuage et de douceurs.

Un enfant demeure un enfant et tout ce qu’il laisse à ses parents c’est une honte profonde, un lynchage sur la place publique, un accablement. Vivant, il aurait au moins pu porter l’odieux de ses actes uniquement sur ses épaules. Les parents de ce désaxé sont marqués du signe de la honte pour le reste de leur vie.

Pourquoi ne pas reconnaître l’humilité de quelqu’un qui s’excuse d’avoir mis un enfant au monde…?

Ne vous méprenez pas, je n’entérine pas le geste de ce personnage. Mais un parent est raremement complètement blamâble pour ce que devient son enfant. Les enfants deviennent ce qu’ils deviennent et le font souvent à l’insu de leurs parents, surtout en vieillissant.

Si je pétais un plomb demain et que j’allais tirer tout le monde, mes parents se diraient qu’ils ne comprennent pas, qu’ils m’ont tout donné. Comme l’auraient fait tous les parents.

Si je pétais un plomb demain et que j’allais tirer tout le monde, je ne voudrais pas qu’on me pardonne. Mais je voudrais que seuls ceux qui se SAVENT complètement imputable pour chacun des actes de leurs enfants , quelqu’âge qu’ils aient pointent mes parents du doigt avec haine et mépris.

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