mercredi, août 09, 2006

Je te quitte!

(les nerfs doudou, lis jusqu’au bout!)

Je te quitte…sans amour mais sans dépît, sans haine mais sans regrets, sans histoire et sans retour.

Comme les départs sont difficiles. Savoir mettre sa limite, savoir dire non. Savoir congédier, savoir remercier sans histoire et sans artifice sont sans doutes les choses les moins naturelles que nous avons à faire. Quelqu’un est-il vraiment à l’aise de faire cela?

Demain matin, le moment que je redoute depuis des semaines. J’appréhende et pourtant ce sera une libération. J’anticipe le moment, sans pouvoir savourer le futur tout à fait.

Difficile de dire “je te quitte” à n’importe qui, à n’importe quel moment. Pourquoi? Peut-être, sans doute. En fait, j’ai ma théorie pour moi-même.

Dire “je ne t’aime plus” ce n’est pas seulement assumer de ne plus aimer l’autre. C’est aussi assumer qu’il ne nous aime plus…parce qu’on ne l’a plus aimer en premier. Je te quitte c’est accepté de devenir l’écoeurant de service l’espace d’un instant pour rendre tout le monde plus content après. Mais le moment où l’on prend le poids sur ses épaules d’accepter ce rôle est parfois lourd. Être le donneur de claque dans la face, ce n’est jamais le rôle le plus aimé d’une histoire. Et quand je pense à ça appliqué à ma vie, je ne peux que dire que ce qu’on fait de mieux les “écoeurants de passage” c’est bien être “écoeurants pour une dernière fois”. Et je dis écoeurant avec un gros clin d’oeil, parce que la plupart du temps, force est d’admettre que c’est pour le mieux.

J’ai donc demain à être l’écoeurant de service pour un fournisseur qui, je l’anticipe bien, sera surpris parce “qu’il n’a rien fait”….

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