Le résultat est probant : je n’ai pas le résultat que je voulais.
Ce qui me passe en tête ? « C’est la première fois que je me plante aux vu et au su de tous ». Car m’entendant penser, ma patronne m’a lancé un « pis, c’est quoi le résultat? » presque qu’enthousiaste. Un peu piteuse je me lève et je m’accote dans son cadre de porte. Je ne crierai quand même pas au vu et au su de tous que ce sur quoi on misait ne fonctionne finalement pas. Puis je chuchote presque. « Pas fameux ! » et je ne peux m’empêcher d’esquisser un grand sourire. Je déteste cette manie que j’ai de sourire quand c’est totalement inapproprié. Je suis inconfortable, gênée, découragée, et même triste…je fais quoi? J’ai le sourire fendu! J’échoue le sourire fendu…!
Je papote dans mes papiers, le coeur n’y est pas. Quel échec! Et pis non, finalement j’hésite à classifier le tout d’échec. La pensée suivante? Est-ce que j’essaie de me dire qu’il faut en tirer le meilleur…juste pour éviter d’être pathétique…où c’est vraiment ce qu’il y à à faire?
Appelons un chat un chat. On peut euphémiser tout le vocabulaire qu’on veut…appeler la mort un départ, un sourd un malentendant…mais rendre les mots doucéreux n’a jamais changé la réalité. Et je ne voudrais pas appeler un échec un apprentissage sous prétexte que la linguistique me chante mieux aux oreilles.
Quels sont les critères de l’échec? (Est-ce que je peux postuler?)
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