vendredi, janvier 14, 2011

Réflexion existentielle sur l'hygiène

Nous revenons à peine d'un voyage au Mexique. Avant le départ pour ce périple fait avec le Fabuleux et notre progéniture, j'ai reçu plusieurs conseils. Dont ces deux là :

Ne pas laisser la progéniture trainer sur le sol de la chambre
Laver scrupuleusement les biberons/gobelets à l'eau embouteillée, avec le savon à vaisselle amené de la maison

Après quelques heures en voyage, j'ai rapidement été forcée de remettre en question ces conseils.

Quand le Fabuleux a déposé sa fille sur la céramique de la chambre et que je l'ai enjoint de l'enlever de là, c'est avec surprise qu'il m'a demandé si je croyais sincèrement que la plage sur laquelle nous avions passé la journée était plus propre. J'étais forcée d'admettre que c'était 1 à 0 pour le Fabuleux. En plus que je considère que la céramique était probablement pas mal plus propre que mon plancher chez moi.

Après mon lavage de vaisselle, j'ai pu conclure que laver avec du savon à l'eau frette c'était de la marde. Et dans la foulée du commentaire de mon chum, je me suis demandé si laver des gobelets à l'eau distillée - mais froide et essuyer avec des linges non-lavés à l'eau potable c'était vraiment pertinent, surtout si ton enfant a passé la journée à boire de l'eau de la piscine.

La liste des incohérences que nous avons relevé est longue. On se lave les mains au Purell avant de manger, mais on taponne les chaises sur lesquelles tout le monde se sont assis...et ainsi de suite.

Bref, la conclusion, c'est qu'en essayant d'enrayer les microbes, c'est comme essayer d'être "ami de l'environnement". À moins de ne pas exister, c'est difficile d'être cohérent.

À la fin, nous avons choisi d'appliquer les mesures d'hygiène "normales", c'est à dire être propres sans être capotés.

La limite entre le propre et le malpropre est quelque part dans nos têtes. Tracer la ligne entre l'acceptable est impossible. Faut-il être heureux d'être malpropres, ou freaks de la propreté?

1 commentaire:

  1. Le vieil adage de nos grand-mères est ici tout à fait justifié; on engraisse pas les cochons à l'eau claire. That's it!

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