samedi, janvier 15, 2011

Défi sans achat

Si je parle souvent de consommation, ce n'est pas que j'aime consommer, mais plutôt que je cherche la balance entre le plaisir de consommer, la consommation frénétique, la consommation de besoin et le bonheur.

L'échelle bonheur/consommation est souvent différente d'une personne à l'autre et j'essaie de voir dans quel mesure la corrélation est forte autour de moi. Dans la plupart des cas, il faut parler de plaisir plutôt que de bonheur à consommer, puisqu'il s'agit d'un état passager, relié au soulagement d'une pulsion qui aussitôt passée laisse place à la suivante. Combien peut-on réprimer l'envie de consommer, outre pour les besoins primaires style manger et s'habiller, jusqu'où et pendant combien de temps? Sûrement beaucoup et longtemps, si on se tient loin des feux de l'enfer qui attisent les désirs.

Il me reste un mois à travailler (d'où ça sort ça? je vous expliquerai dans le prochain post). Moi qui travaille à même les feux de l'enfer du temple de la consommation (i.e. publiciste dans un centre d'achat) je tenterai pendant ce mois de ne pas me laisser tenter au quotidien. Pas de Starbucks, pas de halte-repas, pas de magasinage de désir, si ce n'est que par besoin. Quoi encore? Pas de collation acheté vite fait, de fringales au chocolat instantanée. Pas de p'tit bijoux mode, pas d'arrêt à la librairie pour me laisser tenter.

Petit mois, petite vie, les détails de ma non-consommation au jour le jour. On verra plus tard, combien malheureuse ça peut rendre d'aller au bar chaque jour en essayant de maintenir son statut de AA.

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