mercredi, juillet 02, 2014

3 ans plus tard, 3 enfants plus tard. La vie a changé, beaucoup changé.  Je suis maintenant une maman à la maison, non plus seulement pour les miens, mais pour les petits que j'accueille chaque jour et qui constituent ma petite bande...

Pourquoi, comment, quand on change boutte pour boutte? Je ne sais pas trop. Ou si, je sais. Cette journée ou, au travail, j'ai réalisé qu'une chicane de gants de Père Noel ne justifierait jamais d'envoyer la grande à la garderie...ce moment ou faire du cododo ne suffisait plus à essuyer la culpabilité de consacrer le meilleur de mon temps, de mes énergies, à quelque chose qui, au final, n'avait plus tant d'importance pour moi. Ce moment ou j'ai accepté que comme parent que j'étais compétente et capable et que j'avais beaucoup plus à offrir à mon enfant que la garderie et 2 heures de mon temps par jour. Ce moment, j'ai mis mon ancienne vie, mes talons hauts et des soucis de bureaux pas si intéressants sur pause.

Un choix pas si envié par mon entourage. Mais ça je m'en doutais. J'en ai accueilli des 'je ne sais pas comment tu fais', 'je serais incapable de rester à la maison avec mes enfants'. En recevant ces commentaires, je ne suis pas sentie superwoman, j'ai été plus triste pour les enfants qu'autre chose. Entendre une maman dire qu'elle ne passerait pas ses journées avec sa marmaille, c'est un bien triste aveu, qu'un enfant ne devrait pas entendre, à mon avis...

Il y a aussi eu la gang qui se justifiait d'envoyer leurs enfants à la garderie : c'est bon pour eux, ils sociabilisent (yish, peut-être, mais, ils apprennent pas le français!), ils apprennent à suivre un groupe, ils s'assurent qu'ils ont les acquis pour la maternelle. A eux, je souriais en disant bien sûr. et en poursuivant dans ma tête : 'Bien sûr qu'à trois dans la maison ici, ils ne socialisent pas. 3 ce n'est pas un groupe....et bricolage a la maison ne vaut sûrement pas celui de la garderie'.

Et je me retournais vers le Fabuleux, le soir (après avoir fait de l'anglais, du bricolage, être allée joué dehors, du dessin et des histoires) en lui demandant avec un petit doute: nos enfants, ils sont mésadaptés tu penses?
 


samedi, juillet 09, 2011

Du vieux linge pour plus cher que du neuf

Je suis une petite mère qui cherche des façons de sauver la planète, avec pour philosophie les 3r. (recycler, réutiliser, réduire à la source). Je mange local - mais pas toujours, et j'évite le suemballage. Je suis incapable de m'habiller et d'habiller les oisillons en local, alors je réduis la quantité des achats. J'utilise des couches lavables (peut-être plus économique qu'écologique, mais ça, c'est un autre département). Bref, je pose des petits gestes au quotidien sans en faire une religion.

Quand le coeur m'en dit, je magasine dans l'usager pour les vêtements des petits - merci à Picasaweb qui rend ça possible!). Mais là où ca accroche c'est que les gens qui vendent des choses usager - pas juste des vêtements - semblent avoir la prétention que parce que ça leur a passé dans les mains, ça vaut quasiment plus cher que neuf!

Je vois un Softshell Souris Mini sur Picasa, et la fille me dit que je peux faire mon offre, qu'elle accepte toute offre raisonnable. J'hais ca, mais je m'essaie. Le même type de manteau est toujours en vente le prix régulier est 80$, actuellement réduit à 40$. Partant de ce principe, j'offre 30$. c'était pas ce qu'elle s'attendait, parc qu'il VAUT 80$. Cliss, si j'achete un ordi, et qu'il sert pas, est-ce qu'il vaut encore la même chose 6 mois plus tard?

Ca a beau être du Souris Mini, et être beaucoup trop cher de base, elle est écrit où la loi qui dit que ça vaut plus cher usager que neuf?

Ca a aurait été quoi une offre raisonnable? Sérieusement? facque je l'ai acheté neuf pour 40$ finalement.

L'idée des 3r, je ne savais pas que ca incluait aussi réduire à la source ce que j'ai dans mon portefeuille en achetant de l'usager!

Si vous avez un lien picasa et que vous n'êtes pas voleurs, faites votre pub en commentaire!

vendredi, juin 17, 2011

Vieille croûte

Je suis nostalgique de ma vingtaine qui se termine dans quelques jours. Je pense à l'effet papillon, aux fenêtres d'opportunités à la Sliding doors, aux petits choix qui font que notre vie se poursuit ou un virage à 180 sans que nous en soyons jamais conscient.

Avec l'arrivée du Fabuleux dans ma vie, l'emménagement ensemble, puis l'achat d'une maison, les 3 changements d'emploi, les voyages en Suisse, à New York, en Italie, sur le bord de la plage dans le Maine. Le camping, la sangria de patio. Dans le département du deux fois plutôt qu'une, le sud, les enfants, la fin des études, perdu et retrouvé, heureusement! une amie précieuse...

Lorsque je fais cette liste, je sens encore la fébrilité, le tourbillon de tout ce qui est arrivé si vite en même temps. Je me demande quelle dizaine de ma vie pourra être aussi active et bouillonnante de choix et d'opportunités.Ce qui s'est présenté à moi m'a certainement amené à être moins stiff et coincée, moins puritaine. Je profite mieux de la vie à l'approche de mes 30 ans qu'à 20. Mais en même temps j'ai appris à faire du ménage, je suis propriétaire d'une tondeuse et j'ai deux petits chatons à mes trousses 24 heures par jour.

La vingtaine est sans contredit le moment dans la vie où on prend les décisions qui affecteront le reste de notre vie pour longtemps. Peu de moment dans une vie sont aussi significatifs.

J'ai l'impression qu'il me reste juste à vivre le reste de ma vie, maintenant que les dés sont jetés...

Pour mes trente ans, est-ce que je peux me souhaiter une dizaine comme la vingtaine, encore?

mercredi, juin 08, 2011

Se souvenir des belles choses

À revoir quand ils se chicaneront ados...

lundi, mai 30, 2011

grands problèmes, grand dilemmes

J'aimerais vraiment vous entretenir sur les grands problèmes de la planète. Mais visiblement, cyberpresse qui titre front page "les météorologues se mouillent". Vous comme moi, on s'en sacre. Quoique vous pouvez tout aussi bien vous sacrer de la suite du billet, sujet poche pour sujet poche, ce serait bien égal.

Il y a quelques mois, je me retrouvais mère monoparentale avec un enfant, quelques jours régulièrement, voyage du Fabuleux l'obligeaient. À cette époque, j'étais en congé maternité et j'appelais les absences de mon chum "nos partys de filles". Puis on a augmenter le niveau de difficulté. Je devais faire la même chose, m'occuper de notre marmaille sans "S", en conciliant garderie, travail et ce que ça implique. Puis on a diminué le degré de difficulté en retombant en congé maternité, mais en l'augmentant simultanément avec l'arrivée de progéniture #2.

Ce qui m'amène à vous parler de problèmes importants que je suis arrivée à résoudre.
  • Comment allaiter en donnant à manger au plus vieux en répondant au téléphone
  • Comment trouver assez de main pour traverser la rue pour aller au parc, le café dans les mains, le bébé dans les bras et la pas-si-grande à côté. 
  • Comment descendre l'escalier avec 2 doudous et 2 bébés sans tuer personne.
Mais un problème demeure entier.
Mon bain est vraiment une immense monstruosité.  Un bain en coin profond comme une piscine, large comme un char, pis pratique comme...comme...une bouteille d'eau vide dans le désert.
Je dois y embarquer pour pouvoir le donner. Quand l'enfant qui est à l'extérieur du bain pleure pendant que je pourvois à l'hygiène de l'autre. Dois-je noyer un des deux, ou laisser hurler l'autre?




Ce moment

{ce moment} - Un rituel du vendredi initié par Soule mama que je désire intégrer à mon quotidien et ce, peu importe la journée de la semaine. Une seule photo -aucun mot- capturant un moment tout simple, spécial, extraordinaire, inoubliable ou encore magique par sa sa spontanéité et les souvenirs qu'il évoque, les traces lumineuses qu'il laissera de notre passage ici-bas.

lundi, mai 23, 2011

Ce moment

{ce moment} - Un rituel du vendredi initié par Soule mama que je désire intégrer à mon quotidien et ce, peu importe la journée de la semaine. Une seule photo -aucun mot- capturant un moment tout simple, spécial, extraordinaire, inoubliable ou encore magique par sa sa spontanéité et les souvenirs qu'il évoque, les traces lumineuses qu'il laissera de notre passage ici-bas.

Celle là, je me sens obligée de l'expliquer...
C'est un moment inoubliable...qu'on voudrait qui ne se reproduise pas.


mardi, mai 17, 2011

Parler à travers son chapeau

Quand je n'avais pas d'enfant, j'en disais des affaires...

D'abord, je trouvais que celles qui restaient à la maison était des paresseuses (surtout) et qu'elles n'avaient pas d'ambition (en plus!) qui choisissaient la voie facile. Si un marathon de torchage à temps plein entre deux gastro c'est la voie facile, ben c'est ça.

Je trouvais que les femmes qui se ramassaient à parler juste de bébé étaient névrosées. (ça je le pense toujours) mais avec le bémol que...dieu qu'une fois que tout est torché, ramassé, plié, rangé, épousseté, une des choses que j'ai pas envie de faire c'est de prendre le 10 minutes de lousse qu'il me reste pour lire sur la politique internationale.

Je trouvais que ceux qui disaient non à des activités ou des invitations "à cause des enfants" étaient du monde mongol qui s'empêchent de vivre à cause des enfants. C'est pas toujours faux. Mais est-ce que j'ai envie d'aller courir la catastrophe au resto à 19 heures le samedi pour la fête de quelqu'un? La marde, je la courre pas, quand même..avec 2 enfants, j'accepte toutes les invitations pour dans 2 ans...

Je me relis, et puis...je suis peut-être en train de me justifier de devenir une paresseuse pas d'ambition névrosée mongole....