3 ans plus tard, 3 enfants plus tard. La vie a changé, beaucoup changé. Je suis maintenant une maman à la maison, non plus seulement pour les miens, mais pour les petits que j'accueille chaque jour et qui constituent ma petite bande...
Pourquoi, comment, quand on change boutte pour boutte? Je ne sais pas trop. Ou si, je sais. Cette journée ou, au travail, j'ai réalisé qu'une chicane de gants de Père Noel ne justifierait jamais d'envoyer la grande à la garderie...ce moment ou faire du cododo ne suffisait plus à essuyer la culpabilité de consacrer le meilleur de mon temps, de mes énergies, à quelque chose qui, au final, n'avait plus tant d'importance pour moi. Ce moment ou j'ai accepté que comme parent que j'étais compétente et capable et que j'avais beaucoup plus à offrir à mon enfant que la garderie et 2 heures de mon temps par jour. Ce moment, j'ai mis mon ancienne vie, mes talons hauts et des soucis de bureaux pas si intéressants sur pause.
Un choix pas si envié par mon entourage. Mais ça je m'en doutais. J'en ai accueilli des 'je ne sais pas comment tu fais', 'je serais incapable de rester à la maison avec mes enfants'. En recevant ces commentaires, je ne suis pas sentie superwoman, j'ai été plus triste pour les enfants qu'autre chose. Entendre une maman dire qu'elle ne passerait pas ses journées avec sa marmaille, c'est un bien triste aveu, qu'un enfant ne devrait pas entendre, à mon avis...
Il y a aussi eu la gang qui se justifiait d'envoyer leurs enfants à la garderie : c'est bon pour eux, ils sociabilisent (yish, peut-être, mais, ils apprennent pas le français!), ils apprennent à suivre un groupe, ils s'assurent qu'ils ont les acquis pour la maternelle. A eux, je souriais en disant bien sûr. et en poursuivant dans ma tête : 'Bien sûr qu'à trois dans la maison ici, ils ne socialisent pas. 3 ce n'est pas un groupe....et bricolage a la maison ne vaut sûrement pas celui de la garderie'.
Et je me retournais vers le Fabuleux, le soir (après avoir fait de l'anglais, du bricolage, être allée joué dehors, du dessin et des histoires) en lui demandant avec un petit doute: nos enfants, ils sont mésadaptés tu penses?
Pourquoi, comment, quand on change boutte pour boutte? Je ne sais pas trop. Ou si, je sais. Cette journée ou, au travail, j'ai réalisé qu'une chicane de gants de Père Noel ne justifierait jamais d'envoyer la grande à la garderie...ce moment ou faire du cododo ne suffisait plus à essuyer la culpabilité de consacrer le meilleur de mon temps, de mes énergies, à quelque chose qui, au final, n'avait plus tant d'importance pour moi. Ce moment ou j'ai accepté que comme parent que j'étais compétente et capable et que j'avais beaucoup plus à offrir à mon enfant que la garderie et 2 heures de mon temps par jour. Ce moment, j'ai mis mon ancienne vie, mes talons hauts et des soucis de bureaux pas si intéressants sur pause.
Un choix pas si envié par mon entourage. Mais ça je m'en doutais. J'en ai accueilli des 'je ne sais pas comment tu fais', 'je serais incapable de rester à la maison avec mes enfants'. En recevant ces commentaires, je ne suis pas sentie superwoman, j'ai été plus triste pour les enfants qu'autre chose. Entendre une maman dire qu'elle ne passerait pas ses journées avec sa marmaille, c'est un bien triste aveu, qu'un enfant ne devrait pas entendre, à mon avis...
Il y a aussi eu la gang qui se justifiait d'envoyer leurs enfants à la garderie : c'est bon pour eux, ils sociabilisent (yish, peut-être, mais, ils apprennent pas le français!), ils apprennent à suivre un groupe, ils s'assurent qu'ils ont les acquis pour la maternelle. A eux, je souriais en disant bien sûr. et en poursuivant dans ma tête : 'Bien sûr qu'à trois dans la maison ici, ils ne socialisent pas. 3 ce n'est pas un groupe....et bricolage a la maison ne vaut sûrement pas celui de la garderie'.
Et je me retournais vers le Fabuleux, le soir (après avoir fait de l'anglais, du bricolage, être allée joué dehors, du dessin et des histoires) en lui demandant avec un petit doute: nos enfants, ils sont mésadaptés tu penses?